« Nous nous engageons à trouver des moyens nouveaux et innovants pour réinventer nos méthodes de travail en matière d’exploration », a déclaré Gabriel Guerra, vice-président de Shell chargé de l’innovation et de la performance, dans un communiqué.

Le premier référentiel national de données pétrolières et gazières (NDR) du Royaume-Uni a été mis en place par l’Oil and Gas Authority (OGA) il y a quatre ans. 130 téraoctets de données géophysiques, d’infrastructures, de champs et de puits, soit l’équivalent d’environ huit années de films en haute définition, sont stockés dans ce grand dépôt. Plus de 5 000 études sismiques, 12 500 puits et 3 000 pipelines sont inclus dans ces données. Pour interpréter ces données, la NDR utilise l’intelligence artificielle (IA), dans le but d’aider l’OGA à trouver de nouvelles perspectives pétrolières et gazières et à augmenter la production en utilisant l’infrastructure existante. La plateforme sera également utilisée dans le cadre de la transition énergétique du pays. Les projets de captage, d’utilisation et de stockage du carbone s’appuieront sur des données relatives aux réservoirs et aux infrastructures.

En outre, la technologie de l’IA commence à jouer un rôle important dans le développement des réseaux intelligents et dans le domaine des énergies renouvelables. Google a déclaré il y a quelques années que toutes ses opérations mondiales, y compris ses centres de données et ses bureaux, étaient désormais entièrement alimentées par des énergies renouvelables. En s’engageant à acheter 7 gigawatts (7 000 mégawatts) d’énergie éolienne et solaire, Google est actuellement la plus grande entreprise acheteuse d’énergie renouvelable.