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Le projet énergétique phare du Moyen-Orient est sur le point d’être achevé
Selon Simon Watkins, Oman entame la phase finale de test de son unité de distillation du pétrole brut à la raffinerie de Duqm, stratégiquement importante, avec l’aide de la Chine.
En raison de sa situation géographique enviable, qui en fait l’une des principales plaques tournantes du pétrole et du gaz dans le monde, Oman revêt une importance stratégique cruciale pour l’axe États-Unis-Europe-Japon et l’axe Chine-Russie. Le Sultanat d’Oman cherche depuis longtemps à valoriser ses réserves de pétrole en les utilisant comme matière première pour développer sa propre industrie pétrochimique de classe mondiale. Cependant, le pays ne dispose que d’environ cinq milliards de barils de réserves pétrolières prouvées, ce qui le place au 22e rang mondial.
La Chine a tenu à exercer son influence à travers le Moyen-Orient, y compris à Oman, dans le cadre de son initiative « Belt and Road », non seulement en termes d’investissement dans des projets pétroliers et gaziers, mais aussi en ce qui concerne l’importance stratégique des routes maritimes traversant la région, conformément aux objectifs stratégiques bien connus de Pékin.
Cependant, la Duqm Refinery and Petrochemical Industries Company a annoncé le début de l’opération d’essai de l’unité de distillation du pétrole brut à la raffinerie de Duqm, avec l’aide de la Chine et des États-Unis. La raffinerie fonctionnera parallèlement au complexe industriel Liwa Plastics Project (LPP), d’une valeur de 4,6 milliards de dollars, qui se trouve également à proximité de la raffinerie Sohar de l’Oman Oil Refineries and Petroleum Industries Company, dans la zone économique spéciale de Duqm.
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