Selon l’AIE, la Chine représentera 70 % des gains mondiaux en raison de l’utilisation accrue de produits pétrochimiques. Toutefois, l’agence a déclaré que « la réouverture largement anticipée de la Chine ne s’est pas encore étendue au-delà des voyages et des services, la reprise économique perdant de la vitesse après le rebond du début de l’année ».

En 2024, la croissance mondiale devrait ralentir pour atteindre 1,1 million de barils par jour. L’offre mondiale devrait augmenter de 1,2 million de barils par jour la même année, atteignant un nouveau record de 102,8 millions. Selon l’Agence internationale de l’énergie, toute cette croissance sera tirée par des pays qui ne sont pas membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

« La demande mondiale de pétrole subit la pression d’un environnement économique difficile, notamment en raison du resserrement spectaculaire de la politique monétaire dans de nombreux pays avancés et en développement au cours des 12 derniers mois », indique le rapport.

L’AIE note que la croissance de la demande de pétrole « ralentira presque jusqu’à l’arrêt dans les années à venir » après 2026, en raison d’une diminution de l’utilisation du pétrole comme carburant pour les transports.